On les appelle aussi des acides gras. Si l'on devait les classer sommairement nous pourrions dire qu'il y a les pas très bons (acides gras saturés), les moyennement bons (acides gras mono-insaturés), les bons (acides gras poly-insaturés oméga 6) et les excellents (acides gras poly-insaturés oméga 3). Si vous faites attention aux notices figurant sur les produits que vous achetez, vous verrez que ces appellations figurent.
Notre alimentation moderne privilégie les saturés et les mono-insaturés au détriment des Oméga. De plus le rapport entre les Oméga 6 et les Oméga 3, qui devrait être de 5, se situe plutôt aux alentours de 15 ; accentuant encore ce déséquilibre. Pour modifier cela il faudrait diminuer nos apports en mauvaises graisses et augmenter l'apport en bonnes. Concrètement il s'agit de diminuer les graisses animales au profit des graisses végétales et d'apporter au quotidien 2 c.à soupe d'un mélange d'huile d'olive, de colza et de noix.
L'excès d'Oméga 6 accentue les phénomènes inflammatoires et allergiques, amplifient les troubles cardio-vasculaires et l'agrégation des plaquettes dans les vaisseaux, alors que les Oméga 3 diminuent inflammations et allergies, permettent une meilleure oxygénation des tissus (les muscles en particulier), renforcent notre système de défense et participent activement à l'équilibre nerveux. A travers ces propriétés on voit bien le rôle des Oméga 3 chez les sportifs : moins d'inflammation et de meilleures défenses immunitaires (très bon chez le cycliste soumis au aléas climatiques), une oxygénation musculaire accrue par une déformation facilitée des globules rouges permettant ainsi une meilleure irrigation de ces muscles et le retour à un équilibre nerveux propice à la sérénité et à un sommeil plus réparateur.
Les Oméga confirment l'équation de la nutri : la somme est supérieure à l'addition. La synergie des Oméga est plus forte que chaque élément pris séparément.
Vous l'avez bien compris, les huiles raffinées sont pour votre chaîne et votre dérailleur et les huiles première pression à froid d'olive, de colza et de noix sont pour votre santé et vos performances. En dehors de ces sources d'Oméga 3, il faut privilégier la consommation de poissons gras type anchois, hareng, truite de mer, saumon, sardine...si possible 3 fois par semaine. Les oléagineux, noix, amandes, noisettes (pas les cacahuètes de l'apéro du mardi!) sont aussi à prendre en compte au quotidien. Je vois déjà se profiler, au prochain repas de notre club, une salade de mâche à l'huile d'olive et de noix accompagnée de noix fraîches et de pignons de pin suivi du rituel moulin à Camille sans lequel on ne peut extraire toutes la quintessence de ces huiles.
Comme toujours pour ceux qui ont du mal à intégrer ces aliments, ils peuvent prendre des substituts riches en Oméga 3, à prendre de préférence au cours du repas du soir. La gamme BConcept Nutri, OM3...sont des compléments équilibrés.
Après le Mg, les anti-oxydants et les Oméga 3 nous aborderons la semaine prochaine les grandes lignes d'une alimentation hypotoxique source d'équilibre et de bien être.
Bonne sortie, bonne course pour ce week-end.
Pascal GUERIT